100 photos du Japon: Gion odori (15, 16)
En japonais le mot Geisha signifie "personne qui vit de son art".
Mais à Kyoto on ne les appelle pas comme ça, on les appelle 'Maiko', ou 'Geiko' (spécificité régionale). Il n'en subsisterai pas plus de 200 à notre époque, officiant principalement à Gion, un vieux quartier de Kyoto.
Elles sont regroupées en confréries (ou consoeuries, si ça existe): chaque apprentie Maiko est confiée à l'apprentissage d'une "grande soeur", sensée lui apprendre le métier (les plus âgées sont en noir sur la photo).
Si on peut en croiser parfois dans les rues, il est difficile de les voir au travail car elles réservent leurs prestations à leurs clients fortunés, mais depuis quelques années elles se rassemblent 2 fois par an pour donner un spectacle (au printemps et à l'automne). C'est celui des maiko de Gion Higashi (Gion de l'Est) que nous sommes allés voir. 50€, mais ça en valait la peine.
Les photos rendent mal peut être ce que pouvait être le spectacle (en film c'est mieux). Alors que l'on s'attendrait à quelque chose de cérébral, d'obscur et très codifié, on assiste à un spectacle vivant, extrêmement précis, tout en restant attaché à la tradition. Le thème de cette année traite des jeux de cour, avec des scénettes représentant le shogun et ses courtisanes jouant à différent jeux: on reconnait le jeu des chaises musicales, le mime, papier-caillou-ciseaux...
La danse peut se montrer très expressive, comme dans celle où la maiko imite les gestes et les postures du tigre.
Mais à Kyoto on ne les appelle pas comme ça, on les appelle 'Maiko', ou 'Geiko' (spécificité régionale). Il n'en subsisterai pas plus de 200 à notre époque, officiant principalement à Gion, un vieux quartier de Kyoto.
Elles sont regroupées en confréries (ou consoeuries, si ça existe): chaque apprentie Maiko est confiée à l'apprentissage d'une "grande soeur", sensée lui apprendre le métier (les plus âgées sont en noir sur la photo).
Si on peut en croiser parfois dans les rues, il est difficile de les voir au travail car elles réservent leurs prestations à leurs clients fortunés, mais depuis quelques années elles se rassemblent 2 fois par an pour donner un spectacle (au printemps et à l'automne). C'est celui des maiko de Gion Higashi (Gion de l'Est) que nous sommes allés voir. 50€, mais ça en valait la peine.
Les photos rendent mal peut être ce que pouvait être le spectacle (en film c'est mieux). Alors que l'on s'attendrait à quelque chose de cérébral, d'obscur et très codifié, on assiste à un spectacle vivant, extrêmement précis, tout en restant attaché à la tradition. Le thème de cette année traite des jeux de cour, avec des scénettes représentant le shogun et ses courtisanes jouant à différent jeux: on reconnait le jeu des chaises musicales, le mime, papier-caillou-ciseaux...
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