Madrid - Jour 1 - Partie 2 - Chez la Reine

Hola!
Comme prévu, nous voilà de retour devant le centre d'art de la Reine Sofia, avec la ferme intention d'y pénétrer, et de prendre plein de photos!


Et en plus, il y a la climatisation! Je laisse mon sac au vestiaire, prend un audioguide question de ne pas en perdre une miette... et me voilà prêt à me perdre parmi les couloirs de ce musée dédié à l'Art moderne. 
Quitte à y rencontrer quelques fantômes... le bâtiment est un ancien hôpital datant du XVIIIème siècle, et on raconte que les veilleurs de nuit et femmes de ménage du musée entendent de bruits étranges la nuit venue... quelques nonnes en train d'hanter les lieux?


Nous commençons par le jardin, très agréable avec ses sculptures de Calder et Miro...


J'ai décidé de me concentrer sur le 2ème étage, où d'après mon guide sont exposées les œuvres majeures espagnoles... mais bon j'ai pas dû commencer par la bonne salle, car voici la projection de la sortie d'usine des frères Lumière, le premier film jamais tourné avec une caméra. Je sens que je vais bien aimer ce musée...


Je vais donc commencer à me balader au hasard, en mettant mon nez sur des œuvres inconnues d'artistes eux aussi inconnus... mais qui gagnent à être connus. Comme ce petit buste au sourire inquiétant...


Celui là, on le connaît: le nain de Montmartre, Toulouse Lautrec. J'ai jamais trop apprécié ses tableaux. Et celui-ci ne va pas nous réconcilier...


Certaines œuvres sont vraiment saisissantes. Regardez le regard de cet homme: il parait plus vrai que nature, prêt à nous parler.


 Tiens, c'est écrit en français là! Ce sont les bêtises de Picabia, l'un des chefs de file du Dada, un courant d'art (ou d'air) né pendant la première guerre mondiale et qui revendiquait l'absurde et le n'importe quoi...


Indestructible objet... une sculpture de Man Ray qui représente un métronome géant, et qui fonctionne en plus. L’œil qui oscille apparaît tantôt fermé tantôt ouvert. J'aime bien... mais ne me demandez pas la signification de tout ça, j'en sais rien!


Nous voilà enfin dans la partie réservée aux artistes espagnols.
Il faut dire qu'il y en a eu quelques un quand même: Miro, Dali, Picasso... ça doit quand même vous dire quelque chose?


Il y a pas mal d’œuvres de Dali qui - ça tombe bien - est l'un de mes peintres préférés.
J'ai toujours aimé son univers surréaliste: quand j'étais ado j'avais des affiches de Dali dans ma chambre. Ça fait drôle de revoir ces même tableaux en vrai ici... le musée de la reina Sofia ça ressemble un peu à ma chambre d'ado en fait!


C'est sympa de pouvoir prendre des photos... ça permet de se focaliser sur les détails de chaque tableau, comme pour voir des choses cachées. Les tableaux de Dali se prêtent très bien à ce genre d'exercice.


Il y a également la projection du film Un chien Andalou de Luis Bunuel, pour lequel Dali a écrit le scénario. Je ne crois pas l'avoir jamais vu en entier... Profitons en!


Il y a plein de tableaux intéressants, mais bon voilà... moi je suis un flâneur et je m'aperçois bin... que le temps passe vite quand on flâne! Il me reste 1h avant la fermeture du musée... et je n'ai toujours pas fini le 2ème étage!


Je me dépêche donc un peu, quitte à 'zapper' quelques salles... mais une salle que l'on ne peut pas zapper, c'est celle où est exposée Guernica, le fameux tableau de Picasso.
Malheureusement les photos sont interdites juste dans cette salle là. 



Le tableau a toute une histoire: il fut peint en 1937 par le grand maître du cubisme pour sensibiliser le monde à la guerre civile qui faisait rage en Espagne. Elle dépeint le bombardement fasciste de la petite ville de Guernica. Pablo fit plusieurs tracés avant d'obtenir le résultat final, et il était même question à un moment de rajouter des couleurs à la place des tons grisâtres utilisés.
Il y a également une maquette du pavillon de l'Espagne à l'exposition universelle de Paris de 1937, où le tableau fut exposé pour la première fois.



Le 4ème étage est dédié à des œuvres plus contemporaines. Je n'ai malheureusement pas le temps de vraiment en profiter et ne fait que passer à toute vitesse dans les salles (je déteste ça).
J'ai quand même le temps d'apercevoir et de shooter quelques artistes connus, comme cette victoire de Samothrace... cette couleur bleue... pas de doute c'est signé Yves Klein!


Et puis plus loin des affiches de la révolte de Mai 68, et puis un tableau de Francis Bacon, et puis et puis... laisse tomber Eric! Plus que quelque minutes, on va juste aller sur la terrasse extérieure, celle qui se trouve dans la partie moderne de l'édifice. Un bâtiment qui a été rajouté en 2005 par l'architecte Jean Nouvel et où se trouvent les expositions temporaires.


Juste le temps de prendre deux photos et puis... mon appareil photo tombe en panne... batterie à plat.
De toute façon c'était l'heure de rentrer!
Mes amis C. et T. ont eu une rude journée eux aussi, mais on a décidé de sortir ce soir... à la fiesta de San Antonio de Florida!


C'est l'une de ces petites fêtes de quartier qu'affectionnent les espagnols. L'église de San Antonio date du XVIIIème siècle et possède une coupole peinte par Goya, et un tableau du Greco, mais c'est dans sa réplique moderne, construite à 10 mètres de l'originale,  qu'a lieu la messe qui marque le début des festivités. N'oublions pas qu'en Espagne, la religion... c'est sacré!


Nous rejoignons des amies de C. et T. pour nous diriger vers la petite fête foraine. D'après ce que me dit C., d'habitude il y a plein de monde dans ces fêtes, tellement que l'on en a un peu marre de la foule au bout d'un moment.
Mais voilà... à vrai dire c'est plutôt vide et pour une raison bien précise: ce soir c'est match de coupe du monde pour l'équipe d'Espagne, tout le monde est devant sa télé!
Et... devinez quoi ? L'Espagne va être éliminée au premier tour. Pas de quoi donner envie de faire la fiesta...


Après quelques tours de toboggan, nous allons manger dans un restaurant tout proche: tapas! Tortillas! Pollo! Tout ça en discutant de tout et de rien...
Et pour digérer, nous voilà repartis pour quelques tours de manège.


Sur le chemin, des dames habillées en habit traditionnel madrilène dansent avec leurs petites filles sur des musiques d'ici. C'est une ambiance bon enfant et familiale, vous ne trouvez pas? On aurait du mal à retrouver ça dans une grande capitale comme Paris, mais dans la capitale espagnole, pourquoi pas?


Avant de rentrer nous coucher, je jette un coup d’œil au stand de tir au but... bin alors mon gars? On n'a pas de clients ce soir? Ah oui pardon j'avais oublié...

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Jardin:
 

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Picabia:

 

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Picasso:

 

Dali:

 

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Bacon:

 

Terrasse:

 

Fiesta:


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