Madrid - Jour 3 - Partie 1 - Nez en l'air

Ce matin réveil à 7h30. Et bin... me levanto tôt (Tentative de jeu de mot franco-espagnol)!
Ça veut dire journée chargée en perspective: après quelques minutes de métro, me voilà revenu dans un endroit connu, l'avenue du Prado, avec la ferme intention de visiter ce que je n'avais pas eu le temps de voir la veille...


... Le musée du Prado!
Mais bon voilà: comme vous pouvez le constater sur la photo ci dessous, l'entrée du musée paraît bien vide, et surtout bien fermée. C'est que le musée n'ouvre qu'à 10h, et pas à 9h, comme le précise mon guide Hachette.
Ça valait bien la peine de se lever si tôt un dimanche! Bon bin on n'a plus qu'à faire un tour...


 Et pourquoi pas dans l'église San Geronimo, qui est juste à coté et que nous n'avons pas pu visiter non plus la veille? Elle est bien ouverte.


L'architecture néogothique de l'édifice est vraiment typiquement espagnole. Je mets 1€ dans la boite munie d'un combiné de téléphone afin d'écouter des explications sur l'histoire de la cathédrale. Jadis l'église se trouvait en dehors de la ville et a été transportée pierre par pierre à cet emplacement par les moines.


A cette heure matinale, il n'y a pas grand monde. Je peux donc prendre mon temps pour faire le tour et prendre en photo les vitraux et statues...
Plutôt petite pour une cathédrale.


 Dehors, il n'y a pas grand monde non plus dans les rues. Mais en remontant un peu je tombe sur le marathon de Madrid, qui a lieu justement aujourd'hui. A voir comment les coureurs sont déjà fatigués, je crois qu'ils ont dû se lever encore plus tôt que moi! Certains sont même déjà en train d'abandonner. Comment on dit "Courage! Persévérez!" en espagnol?


10h! Je retourne devant le musée où il y a déjà bien du monde. L'ambiance a bien changé depuis tout à l'heure, et c'est après une file d'attente de 10 minutes que j'obtiens mon billet d'entrée.
Vélasquez, du haute de son piédestal, nous contemple le pinceau à la main...


Les photos à l'intérieur du musée sont interdites, je dépose donc mon sac à la consigne.
Je vais quand même vous donner mes impressions sur ce musée... Je dirais qu'il est... très grand et pleins de trésors!
C'est bien simple, j'avais prévu un planning de visite, afin de ne pas perdre mon temps: de 10h30 à 11h30 je visite le 1er étage, et de 11h30 à 12h30 le 2ème. Sauf que cela ne va pas se passer comme ça... et je ne vais pas ressortir du musée avant... 15h!


Il faut dire qu'il y a plein de tableaux importants dans ce musée: Bosch et son jardin des délices, les Ménines de Vélasquez et aussi ses fameuses peintures de nain. Les 3 graces de Rubens, ainsi que plusieurs salles dédiées aux peintures champêtres de Goya. Et le tableau patriotique du 2 et 3 Mai, révolte des espagnols contre les troupes napoléoniennes.


Quelques statues antiques intéressantes, le Greco avec des scènes bibliques pleines de drame... et tous ces peintres inconnus et qui méritent de l'être.
En fait, ce n'est pas un musée immense (comparé au Louvres par exemple) mais bien mis en scène et avec beaucoup d’œuvres d'importance.


Je déjeune au restaurant self service du musée, et me voilà sorti un peu sur les rotules à force d'avoir piétiné, et même avec mal au dos, mais la tête plein d'images...
Je remonte l'avenue en passant devant le monument dédié aux soldats inconnus, avec comme à Paris la flamme qui ne s'éteint jamais.


Nous voilà (à nouveau) place de Cibele. Le grand bâtiment qui se trouve sur la place m'intrigue. C'est l'ancien palais de Cibele, qui est devenu maintenant un centre culturel, le Centro Centro. On y entre faire un tour? C'est gratuit!


A l'intérieur, un immense patio tout de bronze et de marbre, avec à chaque étage des canapés, tables, etc... Il y a aussi une installation artistique composée de vêtements étendus sur des fils et composant une sorte d'ellipse. Je crois que j'ai vu une émission sur cet artiste en France...


Je prend un ascenseur pour aller tout en haut, puis je descend d'étage en étage, en traversant plusieurs expositions de jeunes artistes contemporains. Certaines œuvres ont l'air intéressantes mais je n'ai pas trop de temps. Et puis j'ai atteint mon quotas de peintures pour aujourd'hui!
Par contre, je contourne le bâtiment pour aller au 'Palacio de cristal', la cour qui se trouve derrière le Centro centro qui a été recouverte par une immense baie vitrée... on dirait une toile d'araignée!



On va changer de quartier, si vous le voulez bien, en prenant la rue qui passe devant la Banco de Espagna. Nous sommes dans la calle Gran Via, reconstruite entre 1908 et 1929. C'est une succession de grands et élégants bâtiments, des hôtels, des théâtres, etc... qui longent cette très large avenue, où l'on a par moment l'impression de se trouver à Manhattan.


Mon guide me conseille de rentrer prendre en photo le café du Circulo de Bella Artes. L'entrée se trouve cachée sur le coté, et c'est une véritable attraction touristique: le ticket à 3€ donne accès à la terrasse panoramique et son bar en terrasse puis une fois redescendu au café années folles du rez de chaussée.


Une fois en haut, il faut bien avouer que l'ambiance est assez sympathique... Un vrai bar lounge avec de larges canapés pour s'asseoir et prendre le soleil en sirotant un cocktail. Et le dimanche l'endroit a du succès: des familles, des jeunes gens, sunglasses sur le nez...


La vue sur la ville est superbe. On voit vraiment très loin. On aperçoit les montagnes au fond, les clochers des églises, le grand building de la Fundacion Telefonica et quelques bâtiments dont on se demande vraiment ce que c'est...


J'aperçois  même le toit de la cathédrale St Geronimo, où j'étais ce matin, avec le Prado devant. Je pense que l’appartement de C. et T. doit être également quelque part au fond...


Je prend photo sur photo (comme pour compenser celles que je n'ai pas pu faire au musée du Prado), puis nous voilà redescendus par le (minuscule) ascenseur de cet immeuble de style Bauhaus.
Il nous reste encore à prendre un expresso bien mérité dans le café des années 20 du rez de chaussée. Ambiance très select, avec nappe blanche sur les tables, mais un serveur par très souriant...


 Sur la Gran via, certains magasins (H&M, Zara...) sont ouverts et pleins de gens fonts leurs emplettes... à moins que ce ne soit pour profiter de l'air conditionné?


Je rentre dans le building de la Fundacion Telefonica, le plus grand de tous les bâtiments du quartier, et qui se voit de loin. Il a été d'ailleurs construit par un architecte américain.
Mais à l'intérieur il n'y a pas grand chose à voir: ce n'est qu'un magasin pour la clientèle de la compagnie de téléphone espagnole, et les gens font donc la queue pour faire une réclamation sur leur facture ou modifier leur forfait. On me demande "Puedo ayudar?"


No, gracias.
Je retourne dans la rue, le nez en l'air attiré par tous ces grattes ciel.
J'arrive sur la place où se trouve le cinéma Calleo, lieu de rendez vous de la jeunesse madrilène.


Je reconnais les lieux où nous étions passés la veille avec mes amis, pour faire quelques courses. Le paysage change alors peu à peu de visage à mesure que nous nous rapprochons du quartier de la Puerta del sol...


Tiens, voilà la chocolaterie San Ginès, la plus vieille de Madrid. Ici depuis 1894 on sert l'une des grandes spécialités espagnoles, le fameux Chocolate con churros.
Bon faisons un nœud à notre mouchoir: on se promet de revenir ici avant la fin du voyage, afin d'y goûter. D'accuerdo?

Pour l'instant nous avons d'autres choses à découvrir...

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Avenue du Prado:


San Geronimo:


Marathon:

 

Prado:

 


Centro centro:


Gran via:

 

Circulo de bella artes:

 

Gran via:

 

San Ginés:





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