Londres - Jour 3 - Partie 1 - Go to the church
Réveil à eight o'clock ce matin. Et puis, entre le petit déjeuner à préparer, la salle de bain... on finit par prendre du retard et à ne se retrouver dehors qu'à nine and a half. Et on a encore le bus 345 à prendre.
Je crois que c'est le même bus qu'on a pris le premier soir pour aller sur le London eye, et d'ailleurs on descend exactement au même arrêt, après le Waterloo bridge. Et ensuite on fait également le même trajet en longeant les quais (il y a quand même moins de monde). Mais cette fois ci, ce n'est pas pour faire un tour de roue, c'est pour prendre LA photo à ne pas rater:
Voilà le parlement et Big Ben qui nous saluent de l'autre côté de la Tamise...
Ils nous appellent: "Hey ho! Come on here!"
Vous impatientez pas les gars, on arrive...
On traverse le pont pour entrer dans le quartier de Westminster. En fait, on n'est pas très loin du palais de Buckingham où nous étions hier. Autant dire qu'on est au centre du centre de Londres.
La voilà de près la fameuse tour, emblème de la ville, qui carillonne sa fameuse mélodie (qui me fait penser à une chanson de Renaud si vous voyez ce que je veux dire). Elle a été officiellement renommée 'Elisabeth tower' en 2012 en l'honneur du jubilé de la reine. Construite en 1859, on lui a donné le surnom de Big Ben en l'honneur de Benjamin Hall, qui organisa sa construction et qui était - à ce qu'on dit - aussi gros que la cloche de 13 tonnes qui résonne en haut de la tour.
Il parait que la tour de Big Ben se visite, mais seulement pour des occasions exceptionnelles. Alors nous allons nous contenter de l'abbaye de Westminster, dans laquelle sont quand même couronnés tous les rois et reines d'Angleterre... depuis Guillaume le conquérant.
Mais avant de pénétrer en ce lieu sacré... une longue file d'attente de 200 mètres nous attends!
Mais finalement ça va, la file avance plutôt vite et notre London pass est enfin baptisé. L'audioguide est compris dans le prix mais les photos à l'intérieur sont interdites. Il va falloir vous contenter de mes commentaires pour vous faire un idée!
A l'intérieur, il faut également suivre le circuit bien délimité qui nous mène de chapelle en chapelle, et de tombes en tombes: Darwin, Livingstone... la tombe du soldat inconnu de la première guerre mondiale est joliment décorée de coquelicots.
Toutes les heures, les hauts parleurs invitent les visiteurs à 1 minute de prière et de recueillement. Mais on ne peut pas dire que ce soit vraiment respecté par les touristes qui continuent leurs bavardages. Les touristes, quelle sale race!
Voilà le coin des tombeaux de scientifiques (à défaut d'images: imaginez): Faraday qui a été enterré dans une cage (non c'est faux) et celui de Newton par exemple. Et oui tous des anglais!
Deux grosses orgues entourent le chœur central en bois, et le parterre de l'autel est en mosaïque précieuse (de style cosmatesque d'après mon guide). C'est à cet endroit que se déroulent les couronnements, les mariages et les enterrements royaux.
Les commentaires du guide audio nous racontent l'histoire des rois qui ont construit cette abbaye, que l'on mit plus de 100 ans à bâtir et qui fut terminée par Edouard VII.
On nous invite aussi à regarder cette statue représentant cet homme tentant d'empêcher en vain la mort d'attraper le bras de son épouse.
Et on nous raconte l'histoire du sarcophage de cet homme soutenu par les statues de ses 6 fils dont un seul (celui qui est resté vivant) lève les yeux au ciel.
Puis au fond la superbe chapelle Marie avec son plafond d'origine crénelé de délicates lignes qui partent dans tous les sens.
Voici le chœur avec les sièges aux armoiries des chevaliers du royaume. Dans la chapelle latérale, les tombes de Marie Tudor et de sa rivale, demi sœur et ennemie de toujours Elisabeth I.
Sur le transept, c'est le coin des poètes, avec des plaques dédiées à Shakespeare, Lewis Caroll, Haendel, Byron...
Et puis la visite se termine par le fauteuil du couronnement, celui qui sert réellement, mais l'emplacement où l'on place la pierre du destin (sous le siège) est vide. Pas de couronnement aujourd'hui!
On peut accéder à la salle capitulaire, assez impressionnante par sa hauteur. Elle date de 1253.
Comme j'en ai été empêché jusqu'à présent, je me rattrape et prend plein de photographies de cette salle de 18 mètres de diamètre.
Il n'y a qu'un seul pilier à 8 colonnettes pour soutenir la voûte en toile d'araignée...
Et enfin, voici un grand parc au calme avec 2 immenses platanes. C'est le genre de coin bien agréable où on aimerait bien avoir un appartement, avec vue sur le jardin et l'abbaye de Westminster au fond...
Il y a un employé qui mange son sandwich en charmante compagnie... sandwich au thon?
Voilà notre visite terminée! On passe faire un petit tour au magasin de souvenirs où j'en profite pour acheter un porte clé autobus à l'impériale. C'est aussi l'une des traditions de mes voyages européens: ramener un porte clé.
Nous longeons la statue de Mandela et on se rapproche du parlement. J'avais prévu d'y faire un tour car il parait que des visites guidées avec audioguide sont possibles. Mais malheureusement, l'heure étant bien avancée, ça ne sera pas possible. Il va falloir passer directement à notre visite suivante...
La palais de Westminster ne date que du XIXème siècle, malgré son style architectural néogothique, et il abrite la chambre des communes et la chambre des lords. C'est bête que nous n'ayons pas pu le visiter, car d'après mon guide il recèle plein de trésors... ce sera pour une prochaine fois!
On décide quand même de tenter d'en faire le tour. Et dans le parc qui jouxte le parlement, une statue attire notre attention: c'est une reproduction des "Bourgeois de Calais", de Rodin. Vous connaissez l'histoire?
En Août 1347, le roi anglais Edouard III s'apprête à conquérir Calais, et pour écourter le siège (qui durait quand même depuis 10 mois) accepte de laisser les habitants fuir la ville en échange du sacrifice de 6 de ses bourgeois. Mais à la vue de ces 6 hommes affamés, la corde au cou, la reine arrive à persuader le souverain d'épargner leur vie dans un geste de charité chrétienne.
On s'attendait pas vraiment à trouver en plein Londres une sculpture française évoquant une ville française...
Parfois les balades nous préparent des surprises.
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Je crois que c'est le même bus qu'on a pris le premier soir pour aller sur le London eye, et d'ailleurs on descend exactement au même arrêt, après le Waterloo bridge. Et ensuite on fait également le même trajet en longeant les quais (il y a quand même moins de monde). Mais cette fois ci, ce n'est pas pour faire un tour de roue, c'est pour prendre LA photo à ne pas rater:
Voilà le parlement et Big Ben qui nous saluent de l'autre côté de la Tamise...
Ils nous appellent: "Hey ho! Come on here!"
Vous impatientez pas les gars, on arrive...
On traverse le pont pour entrer dans le quartier de Westminster. En fait, on n'est pas très loin du palais de Buckingham où nous étions hier. Autant dire qu'on est au centre du centre de Londres.
La voilà de près la fameuse tour, emblème de la ville, qui carillonne sa fameuse mélodie (qui me fait penser à une chanson de Renaud si vous voyez ce que je veux dire). Elle a été officiellement renommée 'Elisabeth tower' en 2012 en l'honneur du jubilé de la reine. Construite en 1859, on lui a donné le surnom de Big Ben en l'honneur de Benjamin Hall, qui organisa sa construction et qui était - à ce qu'on dit - aussi gros que la cloche de 13 tonnes qui résonne en haut de la tour.
Il parait que la tour de Big Ben se visite, mais seulement pour des occasions exceptionnelles. Alors nous allons nous contenter de l'abbaye de Westminster, dans laquelle sont quand même couronnés tous les rois et reines d'Angleterre... depuis Guillaume le conquérant.
Mais avant de pénétrer en ce lieu sacré... une longue file d'attente de 200 mètres nous attends!
Mais finalement ça va, la file avance plutôt vite et notre London pass est enfin baptisé. L'audioguide est compris dans le prix mais les photos à l'intérieur sont interdites. Il va falloir vous contenter de mes commentaires pour vous faire un idée!
A l'intérieur, il faut également suivre le circuit bien délimité qui nous mène de chapelle en chapelle, et de tombes en tombes: Darwin, Livingstone... la tombe du soldat inconnu de la première guerre mondiale est joliment décorée de coquelicots.
Toutes les heures, les hauts parleurs invitent les visiteurs à 1 minute de prière et de recueillement. Mais on ne peut pas dire que ce soit vraiment respecté par les touristes qui continuent leurs bavardages. Les touristes, quelle sale race!
Deux grosses orgues entourent le chœur central en bois, et le parterre de l'autel est en mosaïque précieuse (de style cosmatesque d'après mon guide). C'est à cet endroit que se déroulent les couronnements, les mariages et les enterrements royaux.
Les commentaires du guide audio nous racontent l'histoire des rois qui ont construit cette abbaye, que l'on mit plus de 100 ans à bâtir et qui fut terminée par Edouard VII.
On nous invite aussi à regarder cette statue représentant cet homme tentant d'empêcher en vain la mort d'attraper le bras de son épouse.
Et on nous raconte l'histoire du sarcophage de cet homme soutenu par les statues de ses 6 fils dont un seul (celui qui est resté vivant) lève les yeux au ciel.
Puis au fond la superbe chapelle Marie avec son plafond d'origine crénelé de délicates lignes qui partent dans tous les sens.
Voici le chœur avec les sièges aux armoiries des chevaliers du royaume. Dans la chapelle latérale, les tombes de Marie Tudor et de sa rivale, demi sœur et ennemie de toujours Elisabeth I.
Sur le transept, c'est le coin des poètes, avec des plaques dédiées à Shakespeare, Lewis Caroll, Haendel, Byron...
Je rejoins mes deux acolytes pour continuer la visite du cloître, et enfin pouvoir sortir mon précieux de sa sacoche...
On peut accéder à la salle capitulaire, assez impressionnante par sa hauteur. Elle date de 1253.
Les vitraux aussi sont très lumineux. Je crois que ce sont les blasons des différents rois et vassaux du royaume...
Comme j'en ai été empêché jusqu'à présent, je me rattrape et prend plein de photographies de cette salle de 18 mètres de diamètre.
Il n'y a qu'un seul pilier à 8 colonnettes pour soutenir la voûte en toile d'araignée...
Après le cloître, une autre petite cour plus intime, où je pense il doit y avoir les habitations des prêtres qui officient à l'abbaye, et que nous avions aperçus dans leur soutane noire un peu plus tôt.
Et enfin, voici un grand parc au calme avec 2 immenses platanes. C'est le genre de coin bien agréable où on aimerait bien avoir un appartement, avec vue sur le jardin et l'abbaye de Westminster au fond...
Voilà notre visite terminée! On passe faire un petit tour au magasin de souvenirs où j'en profite pour acheter un porte clé autobus à l'impériale. C'est aussi l'une des traditions de mes voyages européens: ramener un porte clé.
Nous longeons la statue de Mandela et on se rapproche du parlement. J'avais prévu d'y faire un tour car il parait que des visites guidées avec audioguide sont possibles. Mais malheureusement, l'heure étant bien avancée, ça ne sera pas possible. Il va falloir passer directement à notre visite suivante...
La palais de Westminster ne date que du XIXème siècle, malgré son style architectural néogothique, et il abrite la chambre des communes et la chambre des lords. C'est bête que nous n'ayons pas pu le visiter, car d'après mon guide il recèle plein de trésors... ce sera pour une prochaine fois!
On décide quand même de tenter d'en faire le tour. Et dans le parc qui jouxte le parlement, une statue attire notre attention: c'est une reproduction des "Bourgeois de Calais", de Rodin. Vous connaissez l'histoire?
En Août 1347, le roi anglais Edouard III s'apprête à conquérir Calais, et pour écourter le siège (qui durait quand même depuis 10 mois) accepte de laisser les habitants fuir la ville en échange du sacrifice de 6 de ses bourgeois. Mais à la vue de ces 6 hommes affamés, la corde au cou, la reine arrive à persuader le souverain d'épargner leur vie dans un geste de charité chrétienne.
On s'attendait pas vraiment à trouver en plein Londres une sculpture française évoquant une ville française...
Parfois les balades nous préparent des surprises.
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