Ljubljana - Jour 5 - Partie 2 - Communisme et liberté
Nous avions commencé à évoquer l'Histoire slovène ce matin, en compagnie de notre guide Helena, et nous allons continuer cet après midi en allant visiter toute une partie de la ville que nous n'avons pas encore vue et qui évoquera d'abord la période communiste, la libération puis petit à petit basculer vers la Slovénie d'aujourd'hui...
On va commencer par une colle: savez vous qui est la personne représentée sur cette obélisque?
C'est pas très difficile, c'est marqué juste au dessous: ce monument est dédié à Napoléon, qui lors de ses conquêtes est passé par Ljubljana. Comme les slovènes n'aimaient pas trop les Habsbourg, qui régnaient alors sur la région, ils accueillirent l'empereur les bras ouverts, d'autant plus que celui-ci leur apporta des droits nouveaux, comme celui d'utiliser la langue Slovène dans les administrations...
Un autre buste, qui se trouve dans le centre culturel Krizanke: voici Jozé Plecnik, l'architecte dont on entend parler depuis qu'on est ici. Il a pas l'air commode.
On va justement jeter un œil à l'une de ses réalisations les plus célèbres, la bibliothèque universitaire que je m'étais promis de visiter.
Déjà de l'extérieur, le bâtiment est imposant.
Même les poignées de la porte d'entrée ont été pensées avec intelligence: elles représentent Pégase, le cheval ailé mythologique qui nous propose de le chevaucher et nous envoler vers la connaissance...
Je tourne les poignées et pénètre dans un sombre vestibule. En face de nous un escalier nous invite à fuir l'obscurité des murs de marbre noir... Monumental!
Et une fois en haut, comme prévu, la salle de lecture baignée de lumière avec ses 2 baies vitrées latérales... Impressionnant.
Bon, je ne vais pas reprendre mes études (surtout que la plupart des livres doivent être en slovène). Je vais me contenter de faire un tour (rapide) dans la petite salle attenante qui contient une exposition sur l'histoire de l'étude de l'Anatomie à travers les ages...
Sortons et retournons sur la grande place du congrès, où une statue d'empereur romain nous rappelle que des ruines romaines y ont été découvertes. Il est écrit dans mon guide que l'église des Ursulines, juste en face, vaut le détour... mais elle est fermée.
Je continue donc sur la droite en passant sous les arcades et là: changement de décor!
Fini les bâtiments élégants: nous voilà arrivés en pleine ère communiste avec ces deux immeubles construits dans les années 60 et que les slovènes ont décidé de conserver pour se rappeler les dures années "de béton".
Entre les deux, on distingue à peine le bâtiment blanc et moderne du Cankar hall, un centre culturel prestigieux. Moi je suis intrigué par la sculpture cubique dont les fentes dessinent le visage de Ivan Cankar, poète slovène du début du 20ème siècle.
Il y a plusieurs autres monuments sur cette large place, tous dédiés à la révolution slovène et aux victimes du socialisme.
Vous avez remarqué? Le temps est devenu bien nuageux, et je sens même quelques gouttes...
C'est sur cette même place que se trouve également le parlement slovène, dans un bâtiment grisâtre des années 60 peu intéressant, si ce n'est pour la fresque sculptée qui ornent son entrée.
L'ensemble a été réalisé par Zdenko Kalin et Karel Putrih pour évoquer à l'époque le peuple slovène, ou plutôt l'image d'une société utopique socialiste slovène.
Ils sont tous nus, fiers et beaux, et chacun dans une posture évoquant les mathématiques, la science, la pêche, la justice, l'industrie, l'agriculture, etc...
C'est plein de détails, chacun a une position différente, et à vrai dire moi je les trouve beaux... ça fait juste un peu bizarre de les voir tous nus...
On continue notre voyage dans le temps...
Nous voici en 1892 avec l'opéra de Ljubljana, qui a un petit air d'opéra Garnier en plus petit, et me fait aussi penser à un gros gâteau de mariage rose... je sais pas pourquoi.
On est presque aux portes de la ville historique, avec à gauche le musée de la Galerie d'Art Moderne.
Et à droite, l'église orthodoxe de Saint Cyril et Méthode, qui date de 1932.
J'aime bien les églises orthodoxes, mais le problème c'est que la plupart du temps il est interdit d'y prendre des photos à l'intérieur...
Dommage parce que celle-ci était très impressionnante: les murs sont peints du sol au plafond et on ne peut s'empêcher de lever les yeux aux ciels vers sa haute coupole dorée. Une raison de plus pour vous pour aller à Ljubljana!
Cette fois-ci on est bien sorti du centre ville: voici le grand parc du Tivoli, imaginé par Napoléon en hommage au parc romain.
Il n'est pas immense (5 km²), mais il vaut le coup d'une balade champêtre, en commençant par l'allée qui mène au pavillon central, et qui a été aménagée par Jozé Plecnik (on reconnait les réverbères/colonnes grecques, marque de fabrique de l'architecte)
Des statues de toutous pour garder l'escalier principal du pavillon? Ça change des traditionnels lions ou figures mythologiques... mais ils regardent quoi dans le ciel ces chiens?
Le long de l'allée, je reste un moment à observer l'exposition photo dédiée au mouvement scout, avec plein de gamins souriants...
Et, dans un coin du mur du pavillon, je repère des fantomes pacman de l'artiste invader.
Je longe un moment le parc sans savoir où aller. Il y a même dans ce parc un complexe sportif avec piscine couverte, sauna et stade...
Je finis par retourner vers la ville. En fait, il me reste pas mal de choses à voir!
On pourrait commencer par monter en haut de ce building qui a un nom marrant: Neboticnik!
Il a été construit en 1933 dans un style Art Déco, et fut à son époque le plus haut bâtiment de Yougoslavie(70 mètres). On peut monter tout en haut dans le bar du dernier étage pour boire un café et bien sûr... prendre quelques photos!
D'ici, on surplombe presque le château de Ljubljana sur sa colline en face. Et de l'autre côté on peut apercevoir la banlieue de la ville, avec quelques bâtiments architecturaux modernes qui ont l'air très sympas. Il me semble que la guide de ce matin a dit que la ville était connue comme lieu d'étude pour les école d'architecte.
Je m’assoies à une table, décidé à commander un café ou une glace...
Mais au bout de 20 minutes, toujours aucun serveur n'étant venu prendre ma commande, je me dis que c'est un signe et je décide de repartir, non sans être passé par les toilettes (au moins je ne serais pas venu pour rien).
Il commence à pleuvoir quelques petites gouttes.
Ce grand immeuble coloré, c'est celui de la banque Coopérative. Il ne passe pas inaperçu! Construit en 1921 par Ivan Vurnik, il s'inspire beaucoup de l'Art Nouveau viennois et intègre dans sa décoration des motifs traditionnels slovènes.
Il parait que l'intérieur est aussi très sympa, mais aujourd'hui c'est fermé.
On s'éloigne maintenant du centre historique et on pénètre dans des quartiers plus populaires.
Peu à peu, les façades des immeubles paraissent défraîchies et les tags envahissent les murs...
Pour ce qui est des tags et des grafs, il y en a pas mal un peu partout dans la ville, et encore plus quand on va se rapprocher du quartier vers lequel nous nous rendons...
Metelkova mesto : comme à Copenhague, des anciens entrepôts de l'armée ont été récupérés dans les années 90 par des "hippies" pour en faire un lieu bohème, où souffle un vent de liberté retrouvée...
Enfin, on n'y est pas encore: pour l'instant on est dans la partie de Metelkova qui a été utilisée pour y construire des musées modernes: le musée national slovène et le tout nouveau musée du cinéma.
Mais, juste derrière, nous y voilà! Il suffit de suivre les couleurs...
Alors ce quartier n'est pas aussi indépendant que Christiania à Copenhague, où la communauté avait sa propre école, ses frontières, où on faisait commerce du hashish, etc...
Non, ici il y a juste quelques bars, boites de nuit et ateliers d'artistes.
Mais pour ce qui est de la déco, on est bien dans la même ambiance: de la couleur, du grand n'importe quoi, des murs qui ont l'air vivants et évoluent au fil de l'inspiration des artistes de passage...
Il y a également une auberge de jeunesse, le Celica Hostel, installée dans une ancienne prison de l'armée. C'est d'ailleurs là que furent incarcérés en 1988 les 4 principaux opposants au régime communiste. Mais depuis, ils ont redécoré les cellules! Il parait même que c'est très bien (sauf que moi j'ai arrêté les auberges de jeunesse).
Le quartier n'est pas bien grand.
Juste 2 petites places, mais y'a quand même plein de choses à photographier!
Et puis à cette heure-ci de la journée il n'y a pas grand monde: juste 2 à 3 gars qui fument et discutent, et une voiture de police qui s'arrête.
Il y a des œuvres vraiment inquiétantes, comme cette sculpture bizarre réunissant toute la famille de Golum...
Oui enfin bon, plein de trucs...
Sérieux? Une souris/pieds en tong?
Après avoir fini ma petite séance de shooting, je crois qu'il est temps pour moi de mettre fin à cette balade...
Comme promis, on a fait un voyage dans le temps, en passant de l'ère communiste, en traversant les époques jusqu'à arriver à la Slovénie de maintenant, libre, jeune et colorée...
Avant d'entamer ma dernière soirée slovène, je passe à l'appartement pour une petite douche. Je discute avec Sondra avant de retourner au bord du fleuve où la nuit s'est installée.
Les touristes sont déjà là, à la recherche comme moi d'un restaurant pour le dîner.
Désolé de ne pas avoir pris de photos du Goulash accompagné de gnocchis que j'ai dévoré ce soir là, d'autant plus qu'il était vraiment délicieux!
Il ne ressemble pas tout à fait au goulash hongrois: il me fait plutôt penser à du bœuf bourguignon...
A la table d'à côté, un client discute avec le serveur: il est australien et après n'être venu qu'une demi journée en transit à Ljubljana, il s'était juré de revenir visiter la ville comme il se doit.
Oui, c'est vrai que ça valait le coup...
Mais on n'a pas encore tout vu! C'est l'heure d'une dernière balade nocturne. Je décide de grimper pour la première fois sur la colline du château de Ljubljana.
Vous êtes prêts? Faites attention parce que le chemin est un peu sombre...
Une fois dans la cour du château, je m'aperçois que les soirs d'été l’endroit est utilisé pour un festival de films en plein air, et le film de ce soir est justement en train de se terminer. Je crois que c'est un film sur les chevaux dont j'ai entendu parler, et qui a l'air un peu bizarre...
Tous le monde s'en va la séance est terminée. Je fais un petit tour du propriétaire puis je décide de descendre de la colline par un chemin différent de celui par lequel je suis venu.
Bon, y'a pas du tout d'éclairage, mais je sors ma lampe frontale. Avoir toujours une lampe frontale sur soi! Ça peut servir...
Le petit chemin débouche sur la place du marché et la vieille ville, qui s'endort doucement, bars et restaurants fermant peu à peu.
Il est minuit trente... moi aussi je ne vais pas tarder à m'endormir...
Alors à demain!
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On va commencer par une colle: savez vous qui est la personne représentée sur cette obélisque?
C'est pas très difficile, c'est marqué juste au dessous: ce monument est dédié à Napoléon, qui lors de ses conquêtes est passé par Ljubljana. Comme les slovènes n'aimaient pas trop les Habsbourg, qui régnaient alors sur la région, ils accueillirent l'empereur les bras ouverts, d'autant plus que celui-ci leur apporta des droits nouveaux, comme celui d'utiliser la langue Slovène dans les administrations...
Un autre buste, qui se trouve dans le centre culturel Krizanke: voici Jozé Plecnik, l'architecte dont on entend parler depuis qu'on est ici. Il a pas l'air commode.
On va justement jeter un œil à l'une de ses réalisations les plus célèbres, la bibliothèque universitaire que je m'étais promis de visiter.
Déjà de l'extérieur, le bâtiment est imposant.
Même les poignées de la porte d'entrée ont été pensées avec intelligence: elles représentent Pégase, le cheval ailé mythologique qui nous propose de le chevaucher et nous envoler vers la connaissance...
Je tourne les poignées et pénètre dans un sombre vestibule. En face de nous un escalier nous invite à fuir l'obscurité des murs de marbre noir... Monumental!
Et une fois en haut, comme prévu, la salle de lecture baignée de lumière avec ses 2 baies vitrées latérales... Impressionnant.
Bon, je ne vais pas reprendre mes études (surtout que la plupart des livres doivent être en slovène). Je vais me contenter de faire un tour (rapide) dans la petite salle attenante qui contient une exposition sur l'histoire de l'étude de l'Anatomie à travers les ages...
Sortons et retournons sur la grande place du congrès, où une statue d'empereur romain nous rappelle que des ruines romaines y ont été découvertes. Il est écrit dans mon guide que l'église des Ursulines, juste en face, vaut le détour... mais elle est fermée.
Je continue donc sur la droite en passant sous les arcades et là: changement de décor!
Fini les bâtiments élégants: nous voilà arrivés en pleine ère communiste avec ces deux immeubles construits dans les années 60 et que les slovènes ont décidé de conserver pour se rappeler les dures années "de béton".
Entre les deux, on distingue à peine le bâtiment blanc et moderne du Cankar hall, un centre culturel prestigieux. Moi je suis intrigué par la sculpture cubique dont les fentes dessinent le visage de Ivan Cankar, poète slovène du début du 20ème siècle.
Il y a plusieurs autres monuments sur cette large place, tous dédiés à la révolution slovène et aux victimes du socialisme.
Vous avez remarqué? Le temps est devenu bien nuageux, et je sens même quelques gouttes...
C'est sur cette même place que se trouve également le parlement slovène, dans un bâtiment grisâtre des années 60 peu intéressant, si ce n'est pour la fresque sculptée qui ornent son entrée.
Ils sont tous nus, fiers et beaux, et chacun dans une posture évoquant les mathématiques, la science, la pêche, la justice, l'industrie, l'agriculture, etc...
C'est plein de détails, chacun a une position différente, et à vrai dire moi je les trouve beaux... ça fait juste un peu bizarre de les voir tous nus...
On continue notre voyage dans le temps...
Nous voici en 1892 avec l'opéra de Ljubljana, qui a un petit air d'opéra Garnier en plus petit, et me fait aussi penser à un gros gâteau de mariage rose... je sais pas pourquoi.
On est presque aux portes de la ville historique, avec à gauche le musée de la Galerie d'Art Moderne.
Et à droite, l'église orthodoxe de Saint Cyril et Méthode, qui date de 1932.
J'aime bien les églises orthodoxes, mais le problème c'est que la plupart du temps il est interdit d'y prendre des photos à l'intérieur...
Dommage parce que celle-ci était très impressionnante: les murs sont peints du sol au plafond et on ne peut s'empêcher de lever les yeux aux ciels vers sa haute coupole dorée. Une raison de plus pour vous pour aller à Ljubljana!
Cette fois-ci on est bien sorti du centre ville: voici le grand parc du Tivoli, imaginé par Napoléon en hommage au parc romain.
Il n'est pas immense (5 km²), mais il vaut le coup d'une balade champêtre, en commençant par l'allée qui mène au pavillon central, et qui a été aménagée par Jozé Plecnik (on reconnait les réverbères/colonnes grecques, marque de fabrique de l'architecte)
Des statues de toutous pour garder l'escalier principal du pavillon? Ça change des traditionnels lions ou figures mythologiques... mais ils regardent quoi dans le ciel ces chiens?
Le long de l'allée, je reste un moment à observer l'exposition photo dédiée au mouvement scout, avec plein de gamins souriants...
Et, dans un coin du mur du pavillon, je repère des fantomes pacman de l'artiste invader.
Je longe un moment le parc sans savoir où aller. Il y a même dans ce parc un complexe sportif avec piscine couverte, sauna et stade...
Je finis par retourner vers la ville. En fait, il me reste pas mal de choses à voir!
On pourrait commencer par monter en haut de ce building qui a un nom marrant: Neboticnik!
Il a été construit en 1933 dans un style Art Déco, et fut à son époque le plus haut bâtiment de Yougoslavie(70 mètres). On peut monter tout en haut dans le bar du dernier étage pour boire un café et bien sûr... prendre quelques photos!
D'ici, on surplombe presque le château de Ljubljana sur sa colline en face. Et de l'autre côté on peut apercevoir la banlieue de la ville, avec quelques bâtiments architecturaux modernes qui ont l'air très sympas. Il me semble que la guide de ce matin a dit que la ville était connue comme lieu d'étude pour les école d'architecte.
Je m’assoies à une table, décidé à commander un café ou une glace...
Mais au bout de 20 minutes, toujours aucun serveur n'étant venu prendre ma commande, je me dis que c'est un signe et je décide de repartir, non sans être passé par les toilettes (au moins je ne serais pas venu pour rien).
Il commence à pleuvoir quelques petites gouttes.
Ce grand immeuble coloré, c'est celui de la banque Coopérative. Il ne passe pas inaperçu! Construit en 1921 par Ivan Vurnik, il s'inspire beaucoup de l'Art Nouveau viennois et intègre dans sa décoration des motifs traditionnels slovènes.
Il parait que l'intérieur est aussi très sympa, mais aujourd'hui c'est fermé.
On s'éloigne maintenant du centre historique et on pénètre dans des quartiers plus populaires.
Peu à peu, les façades des immeubles paraissent défraîchies et les tags envahissent les murs...
Pour ce qui est des tags et des grafs, il y en a pas mal un peu partout dans la ville, et encore plus quand on va se rapprocher du quartier vers lequel nous nous rendons...
Metelkova mesto : comme à Copenhague, des anciens entrepôts de l'armée ont été récupérés dans les années 90 par des "hippies" pour en faire un lieu bohème, où souffle un vent de liberté retrouvée...
Enfin, on n'y est pas encore: pour l'instant on est dans la partie de Metelkova qui a été utilisée pour y construire des musées modernes: le musée national slovène et le tout nouveau musée du cinéma.
Mais, juste derrière, nous y voilà! Il suffit de suivre les couleurs...
Alors ce quartier n'est pas aussi indépendant que Christiania à Copenhague, où la communauté avait sa propre école, ses frontières, où on faisait commerce du hashish, etc...
Non, ici il y a juste quelques bars, boites de nuit et ateliers d'artistes.
Mais pour ce qui est de la déco, on est bien dans la même ambiance: de la couleur, du grand n'importe quoi, des murs qui ont l'air vivants et évoluent au fil de l'inspiration des artistes de passage...
Il y a également une auberge de jeunesse, le Celica Hostel, installée dans une ancienne prison de l'armée. C'est d'ailleurs là que furent incarcérés en 1988 les 4 principaux opposants au régime communiste. Mais depuis, ils ont redécoré les cellules! Il parait même que c'est très bien (sauf que moi j'ai arrêté les auberges de jeunesse).
Le quartier n'est pas bien grand.
Juste 2 petites places, mais y'a quand même plein de choses à photographier!
Et puis à cette heure-ci de la journée il n'y a pas grand monde: juste 2 à 3 gars qui fument et discutent, et une voiture de police qui s'arrête.
Il y a des œuvres vraiment inquiétantes, comme cette sculpture bizarre réunissant toute la famille de Golum...
Oui enfin bon, plein de trucs...
Sérieux? Une souris/pieds en tong?
Après avoir fini ma petite séance de shooting, je crois qu'il est temps pour moi de mettre fin à cette balade...
Comme promis, on a fait un voyage dans le temps, en passant de l'ère communiste, en traversant les époques jusqu'à arriver à la Slovénie de maintenant, libre, jeune et colorée...
Avant d'entamer ma dernière soirée slovène, je passe à l'appartement pour une petite douche. Je discute avec Sondra avant de retourner au bord du fleuve où la nuit s'est installée.
Les touristes sont déjà là, à la recherche comme moi d'un restaurant pour le dîner.
Désolé de ne pas avoir pris de photos du Goulash accompagné de gnocchis que j'ai dévoré ce soir là, d'autant plus qu'il était vraiment délicieux!
Il ne ressemble pas tout à fait au goulash hongrois: il me fait plutôt penser à du bœuf bourguignon...
A la table d'à côté, un client discute avec le serveur: il est australien et après n'être venu qu'une demi journée en transit à Ljubljana, il s'était juré de revenir visiter la ville comme il se doit.
Oui, c'est vrai que ça valait le coup...
Mais on n'a pas encore tout vu! C'est l'heure d'une dernière balade nocturne. Je décide de grimper pour la première fois sur la colline du château de Ljubljana.
Vous êtes prêts? Faites attention parce que le chemin est un peu sombre...
Une fois dans la cour du château, je m'aperçois que les soirs d'été l’endroit est utilisé pour un festival de films en plein air, et le film de ce soir est justement en train de se terminer. Je crois que c'est un film sur les chevaux dont j'ai entendu parler, et qui a l'air un peu bizarre...
Tous le monde s'en va la séance est terminée. Je fais un petit tour du propriétaire puis je décide de descendre de la colline par un chemin différent de celui par lequel je suis venu.
Bon, y'a pas du tout d'éclairage, mais je sors ma lampe frontale. Avoir toujours une lampe frontale sur soi! Ça peut servir...
Le petit chemin débouche sur la place du marché et la vieille ville, qui s'endort doucement, bars et restaurants fermant peu à peu.
Il est minuit trente... moi aussi je ne vais pas tarder à m'endormir...
Alors à demain!
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