Prague - Jour 2 - Partie 2 - Garde à vous!
C'est l'heure... pas de temps à perdre sinon on va rater le rendez-vous. On descend donc de la tour de l'horloge et on se dirige en vitesse vers le pont Karluv avec un défi: ne pas s'y arrêter pour prendre des photos, car nous ne serions alors jamais à temps à midi devant les grilles du château de Prague...
Ça commence mal parce que déjà sur le chemin mon objectif est attiré par des détails que je n'avais pas aperçus de nuit dans les rues que nous avions pourtant déjà traversées...
Vous avez remarqué la décoration de cette maison qui jouxte l'Hôtel de ville?
Et revoilà les décapotables que nous avons croisé hier. Apparemment c'est pour les touristes...
Je me rappelle que dans mon guide ils indiquaient que plusieurs maisons avaient des signes distinctifs représentant l'emblème du propriétaire: sur celle-ci un cheval...
Et sur celle là un poisson doré. On n'a pas vraiment le temps de tous les rechercher...
Bon, voilà le pont Karluv... OK comme prévu je range mon appareil photo. D'autant plus qu'il y a vraiment la foule.
Bon j'avoue que j'ai flanché sur la fin. Quatre photos seulement... mais il y a de si belles perspectives depuis ce pont!
On se perd un peu, mais on trouve finalement le chemin du château qui se situe en hauteur. Il faut donc emprunter ces escaliers qui montent...
...qui montent... qui montent. J'en vois plusieurs qui tirent la langue.
On arrive en haut complètement crevés, mais juste à temps! Juste à temps pour la relève de la garde!
Mais par contre... on n'est pas vraiment seuls! Avec la foule qui se presse sur les grilles du château, on arrive à peine à voir l'ombre d'une toque, au loin...
Je fais des photos par dessus les épaules, sans voir vraiment ce que je shoote.
Pour celle de midi, la relève de la garde est accompagnée d'un orchestre qui fanfaronne de la musique... et pas n'importe laquelle. Cette mélodie me dit quelque chose: c'est le générique des 'Thunderbirds', une série télévisé des années 60 mettant en scène des marionnettes protégeant la terre! Tout un programme...
Le passage en revue des troupes se déroule derrière les grilles (on n'en voit pas grand chose), et ça se termine assez vite: soldats et fanfare se frayent un chemin parmi la foule et s'éloignent... et c'est fini!
A mesure que la foule se dissipe, on peut un peu mieux s'approcher des deux gardes en faction de chaque côté des grilles. Avec leur curieux accoutrement, ils n'ont pas l'air commode: chapka sur la tête et surtout... grosses lunettes noires!
Y'a pas à dire, il ont un staïle très Rock'n Roll les gars.
On décide de ne pas perdre de temps à chercher un restaurant, d'autant plus qu'il y a sur la place tout un tas de cabanes de noël qui servent de la nourriture. Il y a par exemple des alcools artisanaux, et des genres de mélanges de plats familiaux à base de patates, de chou, etc...
C'est pas si mauvais, mais on se dépêche un peu parce que manger debout dans le froid...
Ensuite il y a une longue longue longue file d'attente pour pénétrer dans l'enceinte du château. On ne peut pas y échapper.
Flo et moi quittons la file pour aller chercher des toilettes au musée d'à côté, dont le bâtiment est vraiment particulier: c'est le palais Schwarzenberg. Je trouve ça très original cette peinture murale en trompe l’œil.
Pendant ce temps, la queue avance peu à peu, et au bout on découvre ce qui provoque cette attente: le portique de sécurité, où chacun est minutieusement fouillé.
On traverse alors une première cour. C'est là qu'il faut acheter les tickets pour pouvoir visiter le complexe et surtout, la grande cathédrale Saint Guy dont on aperçoit les flèches d'ici.
On commence à attendre au comptoir pour acheter nos billets puis coup de théâtre: nous découvrons qu'exceptionnellement aujourd'hui la cathédrale ferme à 14h, c'est à dire... dans 20 minutes!
Un petit vent de panique nous traverse l'esprit: faut il acheter des billets ou pas?
Je suis encore en pleine réflexion quand Flo et les autres me pressent pour aller devant la porte de la cathédrale. Tant pis on ne prend pas de ticket, alors?
Sauf que... une fois devant je vois mes 3 compères sortir leur ticket de leur poche et entrer dans la cathédrale... ah oui alors ils l'ont acheté en douce derrière mon dos.
Ça m'apprendra à rester le nez en l'air! Une employé ferme la grille juste après eux, je n'ai donc même pas le temps d'aller acheter mon billet et revenir...
Je reste donc dehors, mais heureusement il y a une partie de l'église qui n'est pas payante, je peux donc prendre quelques photos des jolis vitraux qui illuminent de milles feux l'édifice...
La construction complète de la cathédrale dura de 1344 à 1929 (bin dis donc!) sur un ancien lieu de culte païen. Elle fut élevée à l'origine pour accueillir les reliques de Saint Guy (on s'en doutait un peu) et abrite également les tombeaux des rois de Bohème.
Le style est fortement influencé par les cathédrales françaises comme Notre Dame, avec une hauteur de 33 mètres sous voûte. Les deux tours extérieures vont jusqu'à 82 mètres.
Je vais acheter mon billet pour visiter les autres édifices du château, puis je viens rejoindre mes amis qui viennent juste de sortir: ils ont visité la cathédrale au pas de course, pressés par les employés qui étaient sur le point de tout fermer...
Nous allons donc continuer notre visite de l'enceinte du château de Prague, à commencer par le vieux palais royal et sa grande salle voûtée et lumineuse de style gothique flamboyant... superbe. Elle est déjà bien grande mais elle l'était encore plus auparavant car elle a été coupé en 2 par le mur que l'on aperçoit au fond.
Il parait que même des tournois de chevaux y étaient organisés. C'est encore là que de nos jours se déroule l'investiture officielle des présidents de la République Tchèque.
La petite salle à côté est moins intéressante, mais il faut regarder par la petite fenêtre sur la droite...
Ce serait de cette fenêtre qu'aurait eu lieu la célèbre défenestration subie par les conseillers du roi en 1618. Le tas de fumier qui leur aurait servi de terrain d'atterrissage n'est plus là...
De l'autre côté de la grande salle il y en a une plus petite qui contient le trône, tout habillé de velours, et un escalier qui permet d'accéder à la salle des blasons où les murs sont entièrement recouverts des blasons de chacun des vassaux du roi.
La sortie du palais se fait par cet escalier en pente douce, spécialement conçu pour qu'ils puissent être empruntés par des chevaux.
Je rejoins mes amis à la sortie et nous nous dirigeons vers le prochain arrêt: l'église Saint Georges, qui date de l'an 925.
L'intérieur est de style Roman, ce qui tranche avec la plupart des autres églises que l'on verra ici (qui sont plutôt baroque), d'autant plus que l'extérieur baroque de l'église ne laisse pas deviner la simplicité qui se cache à l'intérieur.
Il y a une longue file d'attente qui monte et descend l'escalier en colimaçon pour aller jusqu'à la crypte qui se trouve sous l'hôtel.
On est curieux on va voir où elle mène...
C'est dans la crypte que se trouve le tombeau de Sainte Ludmila, épouse du premier roi de Bohème, et première souveraine chrétienne du pays.
On ne peut même pas entrer dans la crypte, on aperçoit juste la tombe au fond... oui bon sans grand intérêt.
On est plus intrigué par cette drôle de statue qui représente un squelette tout noir, digne d'un film d'horreur...
Parmi les endroits incontournables à visiter dans l'enceinte du château, il y a la célèbre petite ruelle d'Or. Tellement célèbre qu'il faut y entrer en passant par un tourniquet pour qu'il n'y ai pas trop de monde à l'intérieur.
C'est un ensemble de jolies petites maisons colorées connu pour avoir accueilli des artisans et artistes mis sous la protection du roi.
A l'origine quand elles fut construites au XVIème siècle, les maisons servaient à loger les gardes du roi. D'ailleurs on peut monter à l'étage sur le chemin de ronde.
Il y a la queue pour accéder à l'escalier. Un peu par automatisme on suit le mouvement... et la queue débouche sur une toute petite salle exposant des instruments de torture... et c'est tout! L'arnaque...
On va quand même continuer dans le couloir de l'autre côté où il y a quelques armures en exposition. Une fois redescendus, nous hésitons à avertir les gens qui font la queue pour leur dire que ça ne vaut pas vraiment le coup.
Après les artisans, ce furent des particuliers qui purent louer ces petites maisons au début du XXème siècle. Franz Kafka aurait d'ailleurs habité l'une des maisons durant un an pour y écrire l'un de ses livres au calme.
Mais de nos jours, ce sont surtout les magasins de souvenirs qui ont investi la place.
Sérieux? Du shampoing à la bière? Ils ont fous ces tchèques...
Des reconstitutions des différentes époques d'habitation de la ruelle ont également été installées dans certaines petites maisons. Le nom "Ruelle d'Or" provient du fait qu'à une époque elle a accueilli des orfèvres.
On passe donc de maisonnette en maisonnette. Certaines ont été transformées en boutique d'artisanat: il y en a une qui vend de jolies marionnettes.
Ce sont vraiment de petites maisons... n'est ce pas Pierre André?
On passe de maison en maison: celle de la voyante, puis celle de l'orfèvre, celle de l'archer et pour terminer celle qui fut habitée par un cinéaste, encore pleine de boites de pellicules, et où il y a même une mini salle de projection.
C'est fini. Nous ressortons par l'autre côté de la rue et visiblement les attractions sont en train de fermer: on ne pourra pas visiter le guet de la muraille... mais on en a vu assez.
La nuit va bientôt tomber et tout ce dont nous avons envie c'est d'aller boire un bon café chaud au salon de thé du palais Lobkowicz (qui est aussi un musée).
Mais avant je vais prendre une dernière photo pour montrer la bêtise de certains touristes... n'importe quoi!
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Ça commence mal parce que déjà sur le chemin mon objectif est attiré par des détails que je n'avais pas aperçus de nuit dans les rues que nous avions pourtant déjà traversées...
Vous avez remarqué la décoration de cette maison qui jouxte l'Hôtel de ville?
Et revoilà les décapotables que nous avons croisé hier. Apparemment c'est pour les touristes...
Je me rappelle que dans mon guide ils indiquaient que plusieurs maisons avaient des signes distinctifs représentant l'emblème du propriétaire: sur celle-ci un cheval...
Et sur celle là un poisson doré. On n'a pas vraiment le temps de tous les rechercher...
Bon, voilà le pont Karluv... OK comme prévu je range mon appareil photo. D'autant plus qu'il y a vraiment la foule.
Bon j'avoue que j'ai flanché sur la fin. Quatre photos seulement... mais il y a de si belles perspectives depuis ce pont!
On se perd un peu, mais on trouve finalement le chemin du château qui se situe en hauteur. Il faut donc emprunter ces escaliers qui montent...
...qui montent... qui montent. J'en vois plusieurs qui tirent la langue.
On arrive en haut complètement crevés, mais juste à temps! Juste à temps pour la relève de la garde!
Mais par contre... on n'est pas vraiment seuls! Avec la foule qui se presse sur les grilles du château, on arrive à peine à voir l'ombre d'une toque, au loin...
Je fais des photos par dessus les épaules, sans voir vraiment ce que je shoote.
Pour celle de midi, la relève de la garde est accompagnée d'un orchestre qui fanfaronne de la musique... et pas n'importe laquelle. Cette mélodie me dit quelque chose: c'est le générique des 'Thunderbirds', une série télévisé des années 60 mettant en scène des marionnettes protégeant la terre! Tout un programme...
Le passage en revue des troupes se déroule derrière les grilles (on n'en voit pas grand chose), et ça se termine assez vite: soldats et fanfare se frayent un chemin parmi la foule et s'éloignent... et c'est fini!
A mesure que la foule se dissipe, on peut un peu mieux s'approcher des deux gardes en faction de chaque côté des grilles. Avec leur curieux accoutrement, ils n'ont pas l'air commode: chapka sur la tête et surtout... grosses lunettes noires!
Y'a pas à dire, il ont un staïle très Rock'n Roll les gars.
On décide de ne pas perdre de temps à chercher un restaurant, d'autant plus qu'il y a sur la place tout un tas de cabanes de noël qui servent de la nourriture. Il y a par exemple des alcools artisanaux, et des genres de mélanges de plats familiaux à base de patates, de chou, etc...
C'est pas si mauvais, mais on se dépêche un peu parce que manger debout dans le froid...
Ensuite il y a une longue longue longue file d'attente pour pénétrer dans l'enceinte du château. On ne peut pas y échapper.
Flo et moi quittons la file pour aller chercher des toilettes au musée d'à côté, dont le bâtiment est vraiment particulier: c'est le palais Schwarzenberg. Je trouve ça très original cette peinture murale en trompe l’œil.
Pendant ce temps, la queue avance peu à peu, et au bout on découvre ce qui provoque cette attente: le portique de sécurité, où chacun est minutieusement fouillé.
On traverse alors une première cour. C'est là qu'il faut acheter les tickets pour pouvoir visiter le complexe et surtout, la grande cathédrale Saint Guy dont on aperçoit les flèches d'ici.
On commence à attendre au comptoir pour acheter nos billets puis coup de théâtre: nous découvrons qu'exceptionnellement aujourd'hui la cathédrale ferme à 14h, c'est à dire... dans 20 minutes!
Un petit vent de panique nous traverse l'esprit: faut il acheter des billets ou pas?
Sauf que... une fois devant je vois mes 3 compères sortir leur ticket de leur poche et entrer dans la cathédrale... ah oui alors ils l'ont acheté en douce derrière mon dos.
Ça m'apprendra à rester le nez en l'air! Une employé ferme la grille juste après eux, je n'ai donc même pas le temps d'aller acheter mon billet et revenir...
Je reste donc dehors, mais heureusement il y a une partie de l'église qui n'est pas payante, je peux donc prendre quelques photos des jolis vitraux qui illuminent de milles feux l'édifice...
La construction complète de la cathédrale dura de 1344 à 1929 (bin dis donc!) sur un ancien lieu de culte païen. Elle fut élevée à l'origine pour accueillir les reliques de Saint Guy (on s'en doutait un peu) et abrite également les tombeaux des rois de Bohème.
Le style est fortement influencé par les cathédrales françaises comme Notre Dame, avec une hauteur de 33 mètres sous voûte. Les deux tours extérieures vont jusqu'à 82 mètres.
Nous allons donc continuer notre visite de l'enceinte du château de Prague, à commencer par le vieux palais royal et sa grande salle voûtée et lumineuse de style gothique flamboyant... superbe. Elle est déjà bien grande mais elle l'était encore plus auparavant car elle a été coupé en 2 par le mur que l'on aperçoit au fond.
Il parait que même des tournois de chevaux y étaient organisés. C'est encore là que de nos jours se déroule l'investiture officielle des présidents de la République Tchèque.
La petite salle à côté est moins intéressante, mais il faut regarder par la petite fenêtre sur la droite...
Ce serait de cette fenêtre qu'aurait eu lieu la célèbre défenestration subie par les conseillers du roi en 1618. Le tas de fumier qui leur aurait servi de terrain d'atterrissage n'est plus là...
De l'autre côté de la grande salle il y en a une plus petite qui contient le trône, tout habillé de velours, et un escalier qui permet d'accéder à la salle des blasons où les murs sont entièrement recouverts des blasons de chacun des vassaux du roi.
La sortie du palais se fait par cet escalier en pente douce, spécialement conçu pour qu'ils puissent être empruntés par des chevaux.
Je rejoins mes amis à la sortie et nous nous dirigeons vers le prochain arrêt: l'église Saint Georges, qui date de l'an 925.
L'intérieur est de style Roman, ce qui tranche avec la plupart des autres églises que l'on verra ici (qui sont plutôt baroque), d'autant plus que l'extérieur baroque de l'église ne laisse pas deviner la simplicité qui se cache à l'intérieur.
Il y a une longue file d'attente qui monte et descend l'escalier en colimaçon pour aller jusqu'à la crypte qui se trouve sous l'hôtel.
On est curieux on va voir où elle mène...
C'est dans la crypte que se trouve le tombeau de Sainte Ludmila, épouse du premier roi de Bohème, et première souveraine chrétienne du pays.
On ne peut même pas entrer dans la crypte, on aperçoit juste la tombe au fond... oui bon sans grand intérêt.
On est plus intrigué par cette drôle de statue qui représente un squelette tout noir, digne d'un film d'horreur...
Parmi les endroits incontournables à visiter dans l'enceinte du château, il y a la célèbre petite ruelle d'Or. Tellement célèbre qu'il faut y entrer en passant par un tourniquet pour qu'il n'y ai pas trop de monde à l'intérieur.
C'est un ensemble de jolies petites maisons colorées connu pour avoir accueilli des artisans et artistes mis sous la protection du roi.
A l'origine quand elles fut construites au XVIème siècle, les maisons servaient à loger les gardes du roi. D'ailleurs on peut monter à l'étage sur le chemin de ronde.
Il y a la queue pour accéder à l'escalier. Un peu par automatisme on suit le mouvement... et la queue débouche sur une toute petite salle exposant des instruments de torture... et c'est tout! L'arnaque...
On va quand même continuer dans le couloir de l'autre côté où il y a quelques armures en exposition. Une fois redescendus, nous hésitons à avertir les gens qui font la queue pour leur dire que ça ne vaut pas vraiment le coup.
Après les artisans, ce furent des particuliers qui purent louer ces petites maisons au début du XXème siècle. Franz Kafka aurait d'ailleurs habité l'une des maisons durant un an pour y écrire l'un de ses livres au calme.
Mais de nos jours, ce sont surtout les magasins de souvenirs qui ont investi la place.
Sérieux? Du shampoing à la bière? Ils ont fous ces tchèques...
Des reconstitutions des différentes époques d'habitation de la ruelle ont également été installées dans certaines petites maisons. Le nom "Ruelle d'Or" provient du fait qu'à une époque elle a accueilli des orfèvres.
On passe donc de maisonnette en maisonnette. Certaines ont été transformées en boutique d'artisanat: il y en a une qui vend de jolies marionnettes.
Ce sont vraiment de petites maisons... n'est ce pas Pierre André?
On passe de maison en maison: celle de la voyante, puis celle de l'orfèvre, celle de l'archer et pour terminer celle qui fut habitée par un cinéaste, encore pleine de boites de pellicules, et où il y a même une mini salle de projection.
C'est fini. Nous ressortons par l'autre côté de la rue et visiblement les attractions sont en train de fermer: on ne pourra pas visiter le guet de la muraille... mais on en a vu assez.
La nuit va bientôt tomber et tout ce dont nous avons envie c'est d'aller boire un bon café chaud au salon de thé du palais Lobkowicz (qui est aussi un musée).
Mais avant je vais prendre une dernière photo pour montrer la bêtise de certains touristes... n'importe quoi!
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