Athènes - Jour 10 - Dernier clin d'oeil

Le réveil sonne à 7h30, mais je n'ai pas vraiment envie de me lever.
Au petit déjeuner, je mange la brioche pitch au chocolat qu'on m'a distribuée hier soir dans les rues de Gazi. Les cloches de l'église sonnent.
Ça sent la fin..


Une dernière retouche à ma valise et on y va? Rendez vous à 11h30 pour aller à l'aéroport.
On n'a même pas 2 heures devant nous qu'est ce que vous voulez qu'on fasse? On va juste se balader...
Bon, la photo du dessus... je ne sais pas pourquoi je l'ai prise.


Sur le chemin, on rencontre à nouveau des manifestants posant avec leur banderole. Nous décidons finalement de retourner au marché aux puces de Monastiraki, qui est encore plus animé le dimanche que le samedi.


Fred achète 1 kilo de fraises, qu'il va dévorer petit à petit en se baladant...
En fait, la fonction commerçante du quartier remonte à bien plus longtemps que l'époque moderne, puisque déjà dés l'antiquité c'était un lieu pour faire des affaires. En effet, l'agora -qui abritait aussi des commerces - est tout proche, et l'entrée de la ville, à Keramikos, n'est pas loin non plus...


Le marché de Monastiraki a aussi un nom: marché Noah Youssouroum, en l'honneur d'un marchand juif du XIXème siècle, qui s'est installé là et a fait fortune en faisant du commerce.
Par extension, 'Youssouroum' est devenu pour les grecs le mot pour désigner un marché aux puces.


Il y a tout d'abord un dédales de ruelles commerçantes qui ceinturent le marché... un vrai souk comme là bas...


Mais c'est sur la petite place Abisinias (d'Ethiopie) que se trouve concentrés les brocanteurs et les magasins d'antiquité...


C'est un véritable bric à brac de tout et de n'importe quoi...


Certains arrivent avec leur voiture et exposent leurs objets sur le toit et le coffre de celle-ci. Après tout pourquoi pas?


Même les poubelles ont un petit air de brocante...


Et au milieu de tout ça, quelques curiosités... un gaulois chez les grecs!


A la sortie de la messe, dans la petite église au bout de Monastiraki, les fidèles ont droit à un morceau de brioche et un café... ils sont très accueillant les curés, ici!


Bon mine de rien on n'a pas tout notre temps: retour à l'appartement en passant devant nos dernières ruines: la bibliothèque d'Hadrien.
Et puis bien sûr une dernière photo de l'Acropole d'en bas. Cette fois ci c'est sûr c'est la dernière...
Il y a quelqu'un dans notre appart': c'est la femme de ménage que nous saluons avant de repartir avec nos bagages.


On marche on marche et nous voici à temps au lieu de rendez vous, et quelques minutes après elle finit par arriver, la dame qui doit nous emmener à l'aéroport, à bord de sa petite voiture.
Et c'est un sacré numéro (la dame, pas la voiture)! Elle rigole, nous fait un gros bisou avant d'enfourner nos valises dans son petit coffre...
On fait un détour pour éviter les rues fermées du centre ville. Et notre conductrice - à qui on a oublié de demander son nom - est bavarde. Elle parle, elle parle... de façon ininterrompue pendant tout le voyage. De quoi nous faire oublier notre mélancolie de n'être plus en vacances...


En riant à gorges déployées, elle nous raconte comment un couple d'américains avaient pris son pick up avec 7 grosses valises... pour 18 jours de vacances. Elle parle aussi de ce touriste dont l'arrivée et le départ a été compliqué suite à la visite officielle du président Hollande. La France est d'ailleurs assez appréciée ici car ils ont défendu le pays quand il était montré du doigt par l'Europe.
Elle veut absolument nous faire écouter une chanson à la radio, un rap français qui est n° 1 en Grèce. Je crois avoir déjà entendu le truc mais bof...
Bon je ne vais pas raconter tout ce qu'elle a raconté, mais bon on peut dire qu'on ne s'est pas ennuyé pendant le trajet!


Nous voilà devant l'aéroport Elefthérios Venizélos. Nous payons la course et embrassons notre conductrice.  Le reste est assez classique: enregistrement de bagages et un dernier repas avant de prendre l'avion (où on nous distribuera aussi un repas... pourquoi on n'est jamais mis au courant à l'avance de ces trucs là?).


Je suis à côté des hublots, et pour une fois j'ai mon appareil photo avec moi...
Pas de doute: ces patchworks de champs à perte de vue, nous survolons bien la France.


Et une fois sur Paris, j'arrive à faire une photo comme je n'en ai jamais faite: la tour Eiffel et l'Arc de Triomphe vus d'en haut...



Et en bonus, le Stade de France, et on voit même sur la photo l'immeuble où je travaille à Saint Denis.
Ça y est, je pense au boulot...
Cette fois-ci, c'est sûr, les vacances sont terminées!

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